Quand un enfant se donne "la mort" |
Compl. Titre | attachement et sociétés |
Auteurs | Cyrulnik, Boris (Auteur) Bougrab, Jeannette (Préfacier) |
Edition | Le grand livre du mois : Paris , 2011 |
Collation | 155 p. |
Illustration | couv ill. |
Format | 23 cm |
ISBN | 978-2-286-07763-1 |
Prix | 18.50 |
Langue d'édition | français |
Sujets | JeunesseComportement suicidaire Suicide collectifPréventionFrance |
Catégories | Documentaires DOC - Psychologie / Santé |
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Contient :
Rapport remis à Madame Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse et de la vie associative
Résumé : Comment comprendre qu'un enfant puisse se donner la mort ? Boris Cyrulnik ne postule pas une cause unique mais propose une approche systémique : L école, qui aujourd'hui est devenue le nouveau classificateur social, est sur-investie par les parents. Cette institution réalise les conditions expérimentales de l angoisse : immobilité physique et suppression de procédés spontanés de tranquillisation. La désorganisation des rythmes scolaires empêche les apprentissages et augmente le malaise .Le problème du XXIe siècle sera celui des déplacements de population. La première génération chassée de son pays, pillée pendant le voyage et souvent mal accueillie souffre beaucoup mais se suicide peu. C'est paradoxalement dans la deuxième génération qu'on note le plus de troubles et de suicides des jeunes. Les enfants, nés dans le pays d accueil, suffisamment scolarisés souffrent beaucoup de troubles anxieux et d'idéal de soi. La niche affective qui a autorisé leur développement était appauvrie par le malheur parental Favoriser la stabilité affective, adapter les rythmes aux processus d'apprentissage des enfants, encourager les structures socialisantes, privilégier une politique d intégration plutôt que d' assimilation : tels sont les moyens de prévention proposés.
Rapport remis à Madame Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse et de la vie associative
Résumé : Comment comprendre qu'un enfant puisse se donner la mort ? Boris Cyrulnik ne postule pas une cause unique mais propose une approche systémique : L école, qui aujourd'hui est devenue le nouveau classificateur social, est sur-investie par les parents. Cette institution réalise les conditions expérimentales de l angoisse : immobilité physique et suppression de procédés spontanés de tranquillisation. La désorganisation des rythmes scolaires empêche les apprentissages et augmente le malaise .Le problème du XXIe siècle sera celui des déplacements de population. La première génération chassée de son pays, pillée pendant le voyage et souvent mal accueillie souffre beaucoup mais se suicide peu. C'est paradoxalement dans la deuxième génération qu'on note le plus de troubles et de suicides des jeunes. Les enfants, nés dans le pays d accueil, suffisamment scolarisés souffrent beaucoup de troubles anxieux et d'idéal de soi. La niche affective qui a autorisé leur développement était appauvrie par le malheur parental Favoriser la stabilité affective, adapter les rythmes aux processus d'apprentissage des enfants, encourager les structures socialisantes, privilégier une politique d intégration plutôt que d' assimilation : tels sont les moyens de prévention proposés.
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