Matisse-Derain
Compl. Titre  la vérité du fauvisme
Auteurs   Labrusse, Rémi (Auteur)
Munck, Jacqueline (Auteur)
Edition  Hazan : Paris , DL 2005
Collation   1 vol. (359 p.)
Illustration   ill. en noir et en coul., jaquette ill. en coul.
Format   32 cm
ISBN   2-7541-0011-3
Prix   69.00
Langue d'édition   français
Sujets   Matisse, Henri (1869-1954)
Derain, André (1880-1954)
fauvisme
Catégories   Documentaires
DOC - Art / Arts du spectacle
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Ablis 00002740 Peinture/FauvismeAdulte / -Disponible à Ablis
Résumé : Cet ouvrage est une approche entièrement renouvelée des origines du fauvisme à travers l'étroite collaboration de Matisse et Derain saisie à travers une correspondance et des carnets de dessins inédits. En se fondant sur un ensemble important de documents inédits (dessins, correspondances, projets de textes théoriques) ainsi que sur les nombreuses recherches menées depuis une dizaine d'années en France et aux Etats-Unis, cet ouvrage a pour ambition de proposer une interprétation générale du fauvisme, en tant qu'événement et rupture dans l'histoire de la représentation en Occident. Sa thèse est que l'énergie fondatrice du mouvement fauve s'est essentiellement déployée dans le dialogue entre Matisse et Derain, sur un plan intellectuel autant que sur un plan formel. En particulier, la pensée de l'image et l'impact de cette pensée sur la modernité. Plutôt de que de s'interroger sans fin sur les frontières du mouvement, les auteurs ont choisi de recentrer radicalement l'analyse sur un fait doté à leurs yeux d'une signification fondamentale : cette proximité passionnée, cette complicité tendue qui s'est manifestée pendant un peu moins de quatre ans entre Matisse et Derain, de dix ans son cadet. En dépit de la différence d'âge, cette relation ne peut être simplement abordée comme une relation de maître à disciple. Certes, la figure de Matisse est dominante mais elle n'a pu l'être, ou plutôt le devenir, au cours de ces années, que grâce à la stimulation engendrée par le contact avec le jeune peintre de Chatou. Celui-ci, autant par ses doutes que par ses audaces. par ses retombées que par ses élans, formule et incarne, extériorise et donc rend sensible ce qui s'opère dans les couches profondes de l'oeuvre matissien et, selon des tonalités spécifiques, dans le sien propre. Il est l'opérateur de la catastrophe et du dévoilement : catastrophe de la tradition de la représentation ; dévoilement d'un nouveau régime de l'image, enraciné dans l'immédiateté, entièrement accompli dans le processus même du faire.